
Le Travail de la Voix : Le Souffle
Pas de bonne Voix-Off sans un bon entraînement !
La voix est comme un instrument, et comme tout instrument, il ne fonctionne bien que si vous en prenez soin, que vous l’entretenez et que vous en perfectionnez la maîtrise.
Une fois cela bien compris, il y a plusieurs composantes de la Voix sur lesquels vous pouvez agir :
- Le souffle
- L’articulation
- Le silence
LE SOUFFLE
En gros et en résumé, sans vouloir choquer les plus scientifiques d’entre vous, le son est produit par le souffle qui fait vibrer les cordes vocales. Et un hop : la voix.
Sans souffle pas de son. Certains disposent de plus de coffre que d’autres, mais bonne nouvelle : çà se travaille !
Certes, nous savons tous respirer, sinon nous ne serions pas là, mais les aléas de la vie, le stress, le trac …etc, font que notre façon de respirer se modifie parfois, voire se dérègle.
Or une mauvaise respiration a un impact direct sur notre voix.
La clé du souffle, c’est la respiration et le diaphragme en est le pivot central.
Le diaphragme, c’est ce grand muscle qui sépare votre cage thoracique de votre ventre. C’est un muscle très solide, mais aussi très sensible qui se contracte 20.000 fois par jour.
Le premier travail de la voix commence donc logiquement par des exercices respiratoires, de détente du diaphragme et de respiration ventrale.
Pour travailler la détente du diaphragme, voici 2 exercices tout simples
Léa Gluszak, ostéopathe vous montre deux exercices pour libérer votre diaphragme et mieux respirer (source : Delphine Bourdet)
Autre exercice : pour la respiration ventrale, à pratiquer sans modération
- les pieds bien plantés dans le sol, les orteils « actifs »,
- les épaules relâchées (omoplates descendant vers le bassin),
- la nuque souple, mais droite (étirée), les mâchoires desserrées,
- les yeux ouverts et détendus.
On pose doucement les mains sur la zone du nombril qui doit être détendues et on porte son attention sur son souffle, sur la sensation que procure l’air qui nous traverse, sur les narines, la gorge, la poitrine, l’abdomen, et pour finir dans le bas du ventre.
On ressent alors le souffle et sa circulation dans sa globalité et dans sa verticalité. On se visualise comme une colonne d’air parfaitement droite, oscillant doucement de bas en haut, entre la terre et le ciel.
On prend conscience de sa situation, recentrée, de sa stabilité, de sa justesse. On visualise l’espace autour de soi et on réalise que l’on est parfaitement à sa place.
Après cette première partie (environ 10 minutes), on amplifie son souffle en murmurant le son « AM » à chaque expiration.
(source : theatrons.com)
Commentaire : 1
[…] souffle c’est capital. Celui qui part du ventre, qui est pris au bon moment, qui ne s’entend […]